BORNE FRONTIÈRE 76
Borne frontière 76, vue vers l'est |
LE RÉCIT PEU CRÉDIBLE
L'accès à celle-ci fut bien délicat. J'avais dû, à grandes peines, me défaire de ses sauvages et mythiques gardiennes. Je les avais vu. Elles que tant de courageux n'osaient à peine imaginer et dont personne n'osaient prononcer le nom. Elles étaient bien plus terribles que les récits ne pouvaient les décrire. Elles étaient immenses, rouges comme le sang, et leurs cornes démesurées brillaient du feu de l'enfer. Je les avais vaincu, ces vaches betizu. Olé !POSITION
A 108 mètres, à Gorospilco-lépoa, ou col de Gorospil, également nommé Gorospilco-mougacoa, parce qu'à 2 mètres de cette borne, il y en a une ancienne en forme de large table, portant les lettres Ez et I gravées du côté de la France, et B B du côté de l'Espagne, initiales de Ezpélette, Itsatsou et Baztan.Convention additionnelle du Traité de délimitation du 2 décembre 1856
Annexe V. Procès-verbal d'abornement.
Dans une pelouse rase et à côté d'une grande pierre couchée, borne avec la lettre R et le nombre 76 gravés dessus.
Vers l'est/sud-est |
INFOS
Article 8.A partir du col d'Ispeguy, la frontière restera conforme à l'abornement international de 1787. Elle se dirigera donc vers la montagne d'Iparla par les crêtes qui séparent la vallée de Baigorry de celle de Bastan, et se rendra ensuite à Fagadi par les hauteurs d'Irusquieta et de Gorospil; de Fagadi elle se portera vers le Sud en passant par le mont d'Anatarbé et suivra le cours du ruisseau de ce nom et de celui d'Otsabialo jusqu'à la source de ce dernier. De ce point jusqu'à Chapitelacoarria, situé sur la rive droite de la Bidassoa, et un peu au-dessous d'Andarlasa, elle suivra presque toujours la ligne qui sépare les versants des eaux, d'un côté vers les cinq villes de Navarre et de l'autre vers Saint-Jean-de-Luz.
La Borne frontière 76 fait partie des 272 bornes, numérotées de 1 à 272, définies par le Traité du 2 décembre 1856 délimitant la frontière allant de l'embouchure de la Bidassoa, dans la rade du Figuier, au bord de l'Océan Atlantique, jusqu'à la Table des Trois Rois, lieu où confinent l'Aragon, la Navarre et le département des Basses-Pyrénées, aujourd'hui nommé Pyrénées-Atlantiques. Elle est intégrée à la délimitation spécifiée dans l'Article 8 du traité. Si les bornes sont numérotées de 1 à 272 d'ouest en est dans la convention additionnelle, le traité du 2 décembre 1856 décrit la ligne frontière dans le sens inverse, d'est en ouest.
La large table dont il est question dans la Convention additionnelle du Traité de délimitation du 2 décembre 1856 est une large pierre couchée sur laquelle est gravée une borne de délimitation ancienne qui séparait les territoires d'Espelette, d'Itxassou et de Baztan. La gravure sur cette pierre mentionne Ez pour Espelette, Y pour Itxassou et B pour Baztan.
TOPOS
Les topos du Bouquetin Boiteux passant à la Borne frontière 76.SOURCES
Bornes 72 à 91 (Robert aux bornes des Pyrénées)Bornes 61 à 80 (Alain Gillodes)
Textes des Traités (Robert aux bornes des Pyrénées)
Vers le sud |
Pierre couchée et borne, vers l'ouest |
Vers le nord |
Vers le nord-est |
Pierre couchée, vers le nord-est |
Gravure de la pierre couchée |
Commentaires
Enregistrer un commentaire