Pyrénées - Borne frontière 235

 Croix frontière 235

Croix frontière 235, vue vers le sud

LE RÉCIT PEU CRÉDIBLE

La croix 235 n'était pas là où le manuscrit l'indiquait. Je m'étais bel et bien fait avoir. Le gredin m'avait délesté d'une somme considérable mais le document qu'il m'avait ainsi vendu ne comportait manifestement que des informations fausses. J'aurai probablement dû me méfier plus de son patronyme, Jean le Charlatan.

Extrait des Voyages de Jean le Mythomane

POSITION

A 1 460 mètres, croix sur le rocher d'Aloupégna qui appartient à la chaîne principale des Pyrénées et qui est située à 170 mètres au Sud d'un autre sommet plus élevé, nommé Chaspigaïna.

D'Aloupégna ou col d'Eraïsé, la ligne de démarcation internationale suit la crête de la grande chaîne jusqu'au col de Bélay.

Convention additionnelle du Traité de délimitation du 2 décembre 1856
Annexe V. Procès-verbal d'abornement.

Croix et nombre 235 gravés sur la face nord d'un rocher affleurant de la crête à environ 20m après le sommet du Zazpigain, en direction de la Brèche d'Alupina et de la Crête d'Alupina. La description faite sur le Traité de 1856 de l'emplacement du rocher d'Alupina, rocher où se situe cette croix frontière selon le Traité, en rapport avec un sommet nommé Chaspigaïna, certainement le Zazpigain, semble donc erroné.

Emplacement depuis le sommet du Zazpigain

INFOS

Article 3.
De Barcetagoitia ou Baracea-la-alta, la ligne divisoire suivra les crêtes déterminées par les sommets d'Ochogorria, de Mulidoya, d'Iparbacocha, d'Ory et d'Alupena.

Article 4.
Depuis la roche Alupena, la ligne frontière quittera les crêtes des Pyrénées et se dirigera, conformément au tracé qui de fait existe aujourd'hui, vers le ruisseau Erreca-idor ou ruisseau sec, et en suivra le cours jusqu'à l'endroit où il se jette dans l'Urbelcha.

Traité du 2 décembre 1856

La Borne frontière 235 fait partie des 272 bornes, numérotées de 1 à 272, définies par le Traité du 2 décembre 1856 délimitant la frontière allant de l'embouchure de la Bidassoa, dans la rade du Figuier, au bord de l'Océan Atlantique, jusqu'à la Table des Trois Rois, lieu où confinent l'Aragon, la Navarre et le département des Basses-Pyrénées, aujourd'hui nommé Pyrénées-Atlantiques. Elle est intégrée à la délimitation spécifiée dans les Articles 3 et 4 du traité et forme la jonction entre ces deux articles. Si les bornes sont numérotées de 1 à 272 d'ouest en est dans la convention additionnelle, le traité du 2 décembre 1856 décrit la ligne frontière dans le sens inverse, d'est en ouest.

TOPOS

Les topos du Bouquetin Boiteux passant à la Borne frontière 235.

SOURCES

Bornes 221 à 237 (Robert aux bornes des Pyrénées)
Bornes 221 à 240 (Alain Gillodes)

Textes des Traités (Robert aux bornes des Pyrénées)

Vers l'ouest et le sommet du Zazpigain

Vers le nord

Vers l'est et le Pic d'Orhy

BORNES FRONTIÈRES