BORNE FRONTIÈRE 56
520m
Borne frontière 56, vue vers le nord-ouest |
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LE RÉCIT PEU CRÉDIBLE
Le voyage avait été fait de zigs et de zags. Mon esprit était confus et il m'était difficile de distinguer le haut du bas. Indéniablement, j'étais victime d'un sortilège. Quelque démon avait l'ardent désir de m'empêcher d'atteindre mon but. Pourtant, je finis par réussir. Elle était devant moi. Avec son nombre 56. Ma vue était faible, troublée. Je la voyais triple. Quel maléfice était-ce là ? Ma tête se mit à tournoyer sur elle-même. Je gardais à grande peine mon équilibre. Mon cœur se soulevait. Mon estomac se tordait. Et je me mis à gerber sur mes godasses. Soudain, je tombai au sol et mes bouteilles d'Irouléguy se fracassèrent dans un bruit terrible. Heureusement, elles étaient vides.
Extrait des Voyages de Jean le Mythomane
POSITION
A 88 mètres, à l'endroit appelé Bizcaïloucéco-éguia, et plus communément Irourmouga, à côté d'une ancienne borne triangulaire qui porte un E sur la face qui regarde Echalar, un B sur celle du côté de Baztan et un S sur celle tournée vers Sare : la date 1767 est gravée sous le B, et celle de 1645 sous l'E.Convention additionnelle du Traité de délimitation du 2 décembre 1856
Annexe V. Procès-verbal d'abornement.
Au Col des Trois Bornes, au bord d'une intersection de plusieurs larges chemins, trois bornes. La première borne, la plus au sud, est fortement détériorée, avec le reliquat du nombre 56 gravé dessus. La second, au milieu, et intacte, arbore le nombre 56 sculpté en relief sur les faces est et ouest. La troisième borne, la plus au nord, est détériorée et dispose de la lettre R et du nombre 56 gravés dessus, ainsi que d'une rainure sur son sommet indiquant le sens de la frontière. L'ancienne borne triangulaire dont fait référence le procès-verbal d'abornement semble avoir disparue.
En arrivant depuis l'Atxuria, vers le sud |
INFOS
Article 8.A partir du col d'Ispeguy, la frontière restera conforme à l'abornement international de 1787. Elle se dirigera donc vers la montagne d'Iparla par les crêtes qui séparent la vallée de Baigorry de celle de Bastan, et se rendra ensuite à Fagadi par les hauteurs d'Irusquieta et de Gorospil; de Fagadi elle se portera vers le Sud en passant par le mont d'Anatarbé et suivra le cours du ruisseau de ce nom et de celui d'Otsabialo jusqu'à la source de ce dernier. De ce point jusqu'à Chapitelacoarria, situé sur la rive droite de la Bidassoa, et un peu au-dessous d'Andarlasa, elle suivra presque toujours la ligne qui sépare les versants des eaux, d'un côté vers les cinq villes de Navarre et de l'autre vers Saint-Jean-de-Luz.
Traité du 2 décembre 1856
La Borne frontière 56 fait partie des 272 bornes, numérotées de 1 à 272, définies par le Traité du 2 décembre 1856 délimitant la frontière allant de l'embouchure de la Bidassoa, dans la rade du Figuier, au bord de l'Océan Atlantique, jusqu'à la Table des Trois Rois, lieu où confinent l'Aragon, la Navarre et le département des Basses-Pyrénées, aujourd'hui nommé Pyrénées-Atlantiques. Elle est intégrée à la délimitation spécifiée dans l'Article 8 du traité. Si les bornes sont numérotées de 1 à 272 d'ouest en est dans la convention additionnelle, le traité du 2 décembre 1856 décrit la ligne frontière dans le sens inverse, d'est en ouest.
TOPOS
Les topos du Bouquetin Boiteux passant à la Borne frontière 56.SOURCES
Bornes 36 à 72 (Robert aux bornes des Pyrénées)Bornes 41 à 60 (Alain Gillodes)
Textes des Traités (Robert aux bornes des Pyrénées)
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