Rhododendron ferrugineux

Rhododendron ferrugineum

Photo Katy Moulineau © - Page Facebook Kat'images

LES INFOS PAS TRÈS VRAIES (MAIS PAS TROP FAUSSES)

Le Rhododindon peut dépasser 1m au garrot. C'est un beau poulet. Peu commun à Noël, où la tradition est de le farcir, c'est assez douloureux, on le voit au contraire régulièrement de juin à juillet, en montagne entre 1700m et 2400m, parfois jusqu'à 3000m, à se pavaner comme un coq, se parfumant sous les aisselles et arborant de jolies, c'est mieux que des moches, fleurs roses ou rouges. Les Rhododindes en raffolent.

Selon le botaniste-plombier Gérard Laraie, qui devrait arrêter de mettre des pantalons taille basse, le Rhododindon n'aime pas le calcaire. C'est pourquoi il utilise calgon à chaque lavage.

Extrait du manuel du Bouquetin Bucolique

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LES INFOS PAS FAUSSES (ET PLUTÔT VRAIES)

- Famille et noms
Famille des Ericacées.

Autres noms : Rose des Alpes (France), Laurier-rose des Alpes (France), Neret (Catalan), Azalea de montaña (Espagnol), Errododendroa (Basque), Gavèc (Occitan).

- Type biologique
Plante nanophanérophyte (arbres et arbustes, d'une taille à l'âge adulte de moins de 0,5m, leurs bourgeons d'hiver sont habituellement situés à plus de 50cm au-dessus du niveau du sol).

- Tiges, rameaux et taille
Arbrisseau pouvant dépasser 1m. Tiges tortueuses et rameaux dressés.

- Fleurs
Floraison de juin à juillet.

Fleurs roses ou rouges, groupées en ombelles (les pédoncules floraux sont tous insérés au même point de la tige et les fleurs sont disposées sur une même surface sphérique) denses, au sommet des rameaux. Corolle (formé par les pétales), insérée sur un calice (formé par les sépales) très court, en tube à la base, et qui s'ouvre largement, par 5 lobes ovales ou arrondis un peu inégaux, autour de 10 étamines et d'un pistil à stigmate épais.

- Feuilles
Feuilles persistantes, épaisses, entières (sans crénelure ni échancrure), elliptiques, au bord enroulé. Feuilles vertes et luisantes sur le dessus, rouille (d'où le nom de ferrugineux) sur le dessous. Pétiole (partie étroite qui relie le limbe au rameau) court.

- Fruits
Fruit en capsule oblongue (plus longue que large) à 5 loges.

- Toxicité
Plante toxique.

- Humidité et pH du sol
Plante mésophile (plante indicatrice de sécheresse modérée), sur silice (plante se développant sur un sol au pH acide).

- Répartition globale
Espèce présente dans les montagnes d'Europe occidentale et centrale.

- Répartition pyrénéenne
Dans les Pyrénées, espèce typique des landes subalpines sur silice et des peuplements clairs des Pins à crochets, aux ombrées de préférence, où la persistance du manteau neigeux jusqu'à la fin de mai empêche un développement précoce et évite aux jeunes pousses le risque de gelées tardives. Présente sur l'ensemble de la chaîne, depuis le haut de l'étage montagnard (800m à 1700m, versant nord, 1000m à 1900m, versant sud) jusqu'à la base de l'étage alpin (2200m à 2800m, versant nord, 2400m à 3000m, versant sud), avec des petits peuplements et des sujets isolés jusqu'à près de 3000 à 3200m. Espèce présente sur l'ensemble de la chaîne, commune sur l'ensemble du versant nord.

- Divers
Le champignon Exobasidium rhododendrii est souvent présent sur les rhododendrons, ce qui provoque une gale. Dans un premier temps, le champignon développe ses filaments entre les cellules de la feuille et se nourrit de celle-ci. Les tissus de la plante réagissent alors et se modifient jusqu'à donner une excroissance difforme, sous la forme de sortes de boules bosselées et irrégulières, de couleur crème ou jaune. A maturité, une poudre blanchâtre ou rosée apparaît à sa surface. Elle contient des spores du champignon qui vont ensuite se disperser et assurer la reproduction. Une huile extraite de ces gales était connue pour ses vertus antirhumatismales et astringentes.